Feliz año nuevo 2025

Visite impromptue d'une orque dans le port de Capbreton

Publicado en01/04/2020

News !

D’après Surf Guide Hossegor, une orque aurait été aperçue cet après-midi dans le port de Capbreton aux environs de 15h56. 


Alors que normalement, en cette période de l’année, les orques se trouvent à l’extrême Nord afin de pouvoir se nourrir, il semblerait qu’une orque soit restée dans les parages. 
Même si cette situation peut amuser au premier abord, elle n’en reste pas moins anormale. 

La migration des orques vers l’arctique s’explique par la nécessité pour celles-ci de trouver de quoi se nourrir. 


Comment expliquer ce phénomène exceptionnel ?

D’après une étude réalisée par une équipe de chercheurs Américains, les orques sont capables de parcourir jusqu’à 10 000 kilomètres pour rejoindre des eaux tropicales. Cette étude a démontré que les orques pouvaient être de grande voyageuses. La raison principale de leur migration était due à la température de l’eau. Selon John Durban et Robert Pitman, cette migration a une raison bien précise : muer en sécurité. La mue des orques consiste à renouveler et réparer leur peau abîmée. 



Capbreton est loin d’être une zone tropicale, mais le réchauffement climatique a provoqué une hausse des températures. Depuis les années 2000, le réchauffement climatique s’est fortement accéléré. La température de l’eau en ce début d’avril 2020 est plus élevée qu’il y a une cinquantaine d’années. À noter que celle-ci est assez confortable pour les orques afin de muer. 



De plus, le Gouf de Capbreton est un véritable canyon sous-marin. La biodiversité y est riche ; poissons de roche, crustacés, céphalopodes. Toute cette faune attire elle-même des plus gros poissons comme les thons et par conséquent les orques. Le ralentissement de la pêche en cette période de confinement fait que la présence humaine le long du littoral se fait rare. Les cétacés sont capables de ressentir ce calme, ce qui explique pourquoi cet après-midi une orque est venue nous rendre visite.

Une autre explication, certes un peu plus burlesque mais tout autant sérieuse, pourrait être l’apparition d’un descendant de l’orque " Vieux Tom ". Le «  Vieux Tom »

était une orque qui avait la particularité de se déplacer seule et non en groupe comme la plupart de ces cétacés. Cette orque vivait sur la côte australienne, à Eden. Lors d’une pêche, les humains et l’orque ont constaté qu’ils chassaient la même proie : les baleines. C’est à partir de ce moment-là, que «  Vieux Tom » a accompagné jusqu’à sa mort les pêcheurs afin de faire équipe. L’orque et les humains avaient tissé une réelle complicité. Est-ce que cette orque est à la recherche de présence humaine sur la mer afin de trouver son nouveau compagnon de mer ?

 


Quelle hypothèse est la plus rationnelle ? À vous de nous dire en attendant la réponse des spécialistes. Le cétacé habituellement fan des harengs semble se satisfaire des thons qui peuplent nos côtes. 

 

Ce qui est sur c’est que le temps fort que nous traversons en ce moment permet de faire un constat sur l’impact que nous avons sur notre environnement. Alors profitons en, car rien ne nous dit qu’on reverra une orque de si tôt dans le port de Capbreton.

 

Menú